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 Lili et la vie des animaux[terminée]

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AuteurMessage
Lise Dubos-Mesnil


Age : 24
Sexe : Féminin
Date de naissance : 20/03/2000
Lieu de résidence : Blue Gentian College

Date d'inscription : 16/06/2019
Messages : 1

Lise Dubos-Mesnil

MessageSujet: Lili et la vie des animaux[terminée]   Lili et la vie des animaux[terminée] EmptyLun 17 Juin 2019 - 19:19

Lise dubos-Mesnil
Identité
  • Pseudo : Lili pour ses proches
  • Âge : 19 ans
  • Né(e) le : 20/03/2000
  • Sexe : F
  • Nationalité : française
  • Etat civil : célibataire
  • Orientation sexuelle : hétéro
  • Métier ou Cursus universitaire : étudiante en 2ème année en Ethologie Appliquée (comportement des animaux)
  • Fonction supplémentaire ou Clubs pour les étudiants : Bénévole au parc animalier de la Fauconnerie + clubs : Volley Ball + Cuisine (capitaine)+Club de Préservation des espèces et de la nature

Attentionnée Altruiste Passionnée Bosseuse Indépendante Déterminée
Timide Impulsive Etourdie Rêveuse Gourmande Impatiente Tête de mule

Histoire
Chronique d'une vie

Née en France, dans la baie du Mont Saint Michel, dans une modeste famille de paysan, j’ai toujours vécu à la ferme. Mes parents tiennent une exploitation d’élevage de moutons des prés salés et ont toujours bataillé pour maintenir leur ferme à flot. C’est leur combativité à toujours faire en sorte qu’on ne manque de rien qui m’a donné le bel exemple de vie. Au fil des années, ils ont varié leurs activités en développant la culture de fruits. Au décès de mon grand-père maternel, ils ont hérité d’une grande terre qu’ils ont transformé en verger de pommes et prunes. Papa a acquis la technique pour fabriquer le cidre et la gnole auprès de mon grand-père, il en a fait un second commerce à sa mort. D’ailleurs maman a même monté une coopérative avec d’autres producteurs et artisans de la région, ouvrant ainsi un magasin et un site internet de produits locaux. J’adore tenir ce magasin et faire les marchés avec elle. La région très touristique et nos produits ont acquis une solide réputation de qualité. Nous réalisons même des ventes à l’international, grâce au site internet développé par mon frère cadet, pour les produits non périssables. Depuis les revenus sont plus régulier et cela a permet à mes frères de suivre leurs études.


Je suis la benjamine de la famille avec un sacré écart d’âge. Maman m’a eu sur le tard. Je n’étais pas au programme, mais ce n’est pas pour ça que je n’étais pas désirée. Bien au contraire, papa m’appelle « sa petite surprise gratinée ». Le « gratinée » c’est surtout pour mon caractère têtu et déterminé.


Mon frère ainé, Carl, a 12 ans de plus que moi. Il est ingénieur agronome et a repris la direction de l’exploitation aujourd’hui. Mes parents y travaillent toujours un peu, mais à l’âge de 55 ans ils commencent à lâcher les rênes, même s’ils ne sauront jamais s’arrêter vraiment. Carl est marié et père de deux petits gars, et s’épanouie totalement dans le labeur du terroir. Mélinda, sa femme, a même développer une activité de chambres d’hôte et ferme pédagogique en retapant la maison de mes défunts grands-parents qu’ils habitent désormais. Cela a permis à mon autre frère, cadet de 2 ans à mon ainé, Julien de suivre une voie différente. C’est un passionné de technologie. C’est d’ailleurs lui qui a crée le site internet de l’exploitation. Il a donc suivi des études d’ingénieur en technologies et sciences, et enseigne désormais à l’université de Rennes tout en y effectuant des recherches et développement.


J’ai grandi entourée de beaucoup d’affections. J’ai toujours été choyée et protégée par mes grands-frères. Mais ils avaient fort à faire, car pragmatique et débrouillarde, je les assommais toujours de questions pour tout comprendre. Autant sur l’activité de l’exploitation, que tout ce que je voyais à la télévision ou quand j’observais la nature.
Petite chipie indépendante, je m’échappais souvent dans les vergers des heures durant pour être au calme. Mais ne croyez pas que je souhaitais échapper aux corvées. Je ne suis pas une fainéante. Bien au contraire, à l’image de mes frères je suis une véritable bosseuse. Et mes activités à la ferme ou à courir la nature me valent une musculature de sprinteuse, féminine mais musclée.
Sauf que je suis aussi une grosse rêveuse. Ce qui me vaut d’être source de beaucoup d’étourderie.
Pour mon quinzième anniversaire, Julien m’a offert mon propre ordinateur. J’y ai découvert tout un monde sources d’informations incroyables sur les animaux. Et je me suis inscrite sur un forum spécialisé qui m’a permis de discuter avec des professionnels et des passionnés. Cela m’a aussi aidé à améliorer mon anglais. Bizarrement l’ordinateur a vaincu les barrières de ma timidité. Il faut dire aussi que dès qu’on me parle animaux et leur sauvegarde je suis capable de prouesse.
A 16 ans, Julien m’a permis de participer à une étude d’un universitaire sur le comportement des chevaux dans notre région. Cela a été une révélation pour moi. J’ai découvert le métier de zoologiste-éthologiste. C’est l’objectif de ma vie aujourd’hui. Travailler à l’étude et la préservation des animaux. J’hésite encore sur lesquels me spécialiser mais ça sera parmi ceux-là : le renard, l’ours, le loup, le panda, le panda roux ou le koala. C’est sûr et certain ! Grâce à Julien,j’ai même pu passer L'International English Language Testing System (IELTS) diplôme certifiant mon niveau d’anglais et recommandé pour intégrer les universités britanniques et australiennes.


Mon frangin m’a vraiment épaulé et aidé pour trouver l’école supérieure qui m’aidera le mieux à atteindre mon objectif. J’ai vite entendu parler du Blue Gentian College en Irlande et sa réputation internationale, ainsi que la fauconnerie et son parc animalier aux abords de Stonebird, la ville attenante. Pour moi, il n’y avait pas de mystère : c’est là que je dois passer mon diplôme. C’était un peu compliqué de convaincre maman et Carl. Mais finalement papa et Julien ont été de très bons alliés pour les amadouer. Mon frère cadet m’a aidé dans toutes les formalités. Mon projet professionnel a été approuvé par la direction de cette école, dossier scolaire excellent à l’appui.


Ma première année d’étude supérieure, je n’ai pas arrêté de bosser. Autant sur le terrain que dans mes bouquins. Je suis bénévole au parc animalier. Mes tâches consistent surtout à nettoyer les enclos, nourrir les animaux. Mais je peux aussi les approcher, épauler les soigneurs. Aydan Conway m’a fait découvrir l’univers des rapaces. Je n’en ferais sûrement pas ma spécialisation, mais c’est super enrichissant. Et puis surtout la région protège ses renards et les réintroduits. C’est un vrai programme, avec une belle bataille face à des éleveurs peu conciliants. Il y a une grosse part de communication dans ce travail. A la base, ce n’est pas l’exercice où je me sens à l’aise, mais finalement j’apprends et je m’améliore. Ça m’aide à passer au-dessus de ma timidité.


Au cours de cette année, je me suis peu liée. Mes camarades de classe sont sympatiques. Mais la bêcheuse en moi reste toujours centrée sur mes études. Il est rare que j’accepte de me rendre à une soirée, je n’y reste jamais jusqu’à tôt le lendemain matin.


J’ai quand même fait la connaissance de Kate O’Sullivan, une étudiante en arts appliqués de mon âge. Je crois que c’est son air rêveuse qui me captive le plus. On se ressemble assez sur ce point. Mais on est aussi très différente l’une de l’autre. Notre éducation et notre milieu sont aux antipodes. Pourtant Kate n’a jamais fait sentir son aisance financière à la fille d’agriculteur que je suis. Je ne saurais pas expliquée ce qui nous a liée aussi aisément, mais notre amitié a été naturelle et sincère dès les premiers instants. Elle a ce côté altruiste naturel qui est ancré aussi en moi. Et je crois que c’est ce qui nous a attachée l’une à l’autre avec facilité. Et peu à peu nous avons appris à nous connaitre avec plaisir. En un an, elle est devenue ma meilleure amie, telle une sœur de cœur. Et j’admire son talent en graphisme. Je ne suis vraiment pas douée pour ça, c’est merveilleux ce qu’elle fait de ses crayons.


Et puis il y a eu cet accident en janvier. Kate et moi nous promenions sur l’extérieur de la ville. J’aime me balader dans la nature, et pour une fois j’ai entrainé mon amie dans cette promenade. Un minibus s’est renversé sur la route peu fréquentée. Des cris, des pleurs. Personne dans les environs. Mon impulsivité s’est mise en marche instinctivement : aider ses personnes à tout prix. Peu importe de voir des horreurs. Un à un nous avons pu sortir chaque personne du bus retourné. Certains légèrement blessés, d’autres un peu plus mais sans que leur vie soient menacées. Enfin à ce qu’on a pu en juger, car ils arrivaient à faire quelques pas pour s’assoir sur le bas-côté. Il y avait plusieurs enfants. Et là je ne suis pas douée je crois pur ce genre d’exercice. Mes paroles et câlins ne les rassuraient pas. Et puis il y a eu cette femme enceint de plus de 8 mois. Le travail s’est déclenché suite au choc de l’accident. J’avais mal pour elle. Elle criait et gémissait, nous suppliant de l’aider à avoir son bébé. Accoucher là au milieu de nulle part, en pleine nature ? Nous n’avions pas vraiment de choix. Nos téléphones ne captaient rien. Impossible d’appeler les secours.

J’avais déjà assisté à des mises à bas de veaux et chevreaux. Mais là peut-on comparer ? J’ai de mon mieux. Et c’était un moment indescriptible. J’ai vécu cette scène comme hors du temps, mettant de côté mon stress et mon angoisse. Cherchant mon seul repère, Kate. Elle m’a super bien aidée et assistée. Alors que les autres passagers étaient sonnés, et les enfants paniqués, elle les a calmés et rassurés. Elle m’a dégoté de quoi emmailloter le petit qui allait naître.

Puis Kate s’est éloignée et j’ai eu cette déferlante d’emotions qui m’a tétanisée quelques instants. Un sentiment énorme d’abandon. J’ai bien conscience que c’est cet éloignement temporaire qui lui a permis de capter le réseau et appeler les secours, mais sur le coup ça m’a déchirée le cœur, comme un abandon au moment le plus crucial. Puis le bébé est venu. Pas le choix ! Il faut aider la maman à l’expulser. J’ai même mis mes doigts dans la bouche de ce petit être pour lui dégager les voix et l’aider à avoir le reflexion de respiration. Indescriptible ! Il a crié rapidement. Soulagée et en pleurs, je l’ai déposé sur le ventre de sa mère. Et Kate était là. Elle m’enserrait alors que les secours arrivaient et le bébé s’apaisait dans les bras de sa maman.


Beaucoup ont parlé d’acte de bravoure. Kate et moi n’avons jamais pensé ainsi. On a juste fait ce qu’il fallait pour aider ces pauvres gens. Et on en a payé le prix par des cauchemars à répétition, des crises d’angoisses, des frayeurs diurnes. La fin d’année a été difficile, même si nous avons réussi toutes les deux notre année. Le médecin anglais était têtu et voulait absolument que je soigne mes angoisses par des camisoles chimiques. Finalement c’est ma grand-mère et ses méthodes naturelles qui m’ont aidé. J’ai été suivi par une psychologue et une naturopathe. La distance France-Irlande est finalement minime à l’heure d’internet. Et c’est à force de séances de méditation et relaxation, de ressourcement et recentrage sur soi, qu’aujourd’hui je me sens mieux. Le sommeil est meilleur, les frayeurs plus espacées, les crises d’angoisses plus rares. J’ai même décidé de ne passer qu’un mois d’été en France. Je suis revenu en Aout à Stonebird pour aider Aydan au parc animalier, la saison touristique battant son plein. Et il n’a rien de mieux que de bosser au cœur des animaux pour me ressourcer.


Respect des animaux et des êtres humains sont le leitmotiv de ma vie !

Mes relations humaines

Cet accident m’a finalement forgée. Je suis moins fragile au fond de moi. J’ai appris à me connaître et à gérer mes angoisses. Les nuits ne sont pas toujours faciles, mais je m’améliore. Je suis une grosse bosseuse, intellectuelle comme manuelle, du moment que c’est autour des animaux. Et la ferme va me manquer. Peut-être trouverais-je à me rendre utile dans la région. Ma famille est très proche de moi. Et cette fois la distance est bien plus raisonnable financièrement, j’espère donc les revoir aux vacances intermédiaires.

Des amis, j’en ai très peu. Mais cet accident m’a aussi ouvert les yeux. Pourquoi m’enfermer exclusivement dans mes études ? Je suis capable de gérer beaucoup de choses en même temps. Et m’ouvrir aux autres élèves de mon âge aussi. Kate reste ma meilleure amie, mais je crois qu’elle a aussi pris cette décision d’essayer de s’ouvrir un peu plus aux autres. Aller vers les autres pour élargir sa vision du monde.

Ma famille reste mon socle de référence. Julien vient régulièrement me rendre visite et il s’est lié d’amitié avec Aydan Conway le fauconnier et maitre de stage de mon cursus. A chaque vacance scolaire, je retourne chez moi. Un jour, je compte bien convaincre Kate de venir découvrir la France avec moi.

Niveau relation amoureuse, je n’ai eu que quelques flirts au lycée. En première année, je me suis consacrée à mes études et n’ai rencontré aucun garçon qui vaille la peine de s’y attarder longuement. D’accord, je n’y prêtais pas du tout attention en réalité. Je ne me considère pas vraiment très attrayante pour eux. Mais comme toute jeune fille de mon âge, j’espère le prince charmant. Mais je ne suis pas pressée. Mon âme sœur se sont les loups et les renards. J’espère vraiment devenir un jour Conservatrice pour leur préservation. Timide et avec un gros manque de confiance en moi sur mon pouvoir de séduction, j’attends l’homme de mes rêves.

Apparence

La première chose qu’on remarque, c’est ma chevelure brune et bouclée, imposante. Véritablement imposante. Digne des perruques de l’époque de Louis XIV ! Epaisse et longue, elle tient chaud. Lâchés, mes cheveux descendent jusqu’à mes fesses. Souvent je me fais des tresses. Certains trouvent que ça fait petite fille. D’autres trouvent que ça mûrit mon visage. Prenez ce que vous voulez, ça ne m’importe pas. C’est juste plus pratique, surtout à la ferme. Ce qui est sûr c’est que pour rien au monde je les couperais. S’il y a bien une chose que je trouve beau chez moi c’est cette crinière. Elle est douce et soyeuse. Pas vraiment docile. Je vous mets au défi de la faire tenir en chignon sans 10000 pinces. Mais bon ça doit être une continuité de mon caractère.



Mon regard est grand et couleur noisette clair. J’ai souvent les pupilles brillantes de malice ou de curiosité.



Mon corps ? Aïe ! Je suis une fille quoi ! Avec des fesses et des seins. Et ce n’est pas vraiment que ça me plait. Etre un mec c’est bien plus fun ! Les garçons de mon lycée me trouvaient « jolie et bien foutue ». Comment dire ? Je virais au rouge tomate systématiquement. Ma poitrine est un peu trop opulente pour moi. J’aurai préféré être une planche à pain. Mais difficile de masquer un bonnet C et pas du tout pratique pour le sport et activités physiques. En plus je ne suis pas très grande. Mais du haut de mon mètre 60, je ne suis pas en reste. Musclée et sportive, je pèse 52 kg. Dans la norme en somme. J’ai la peau blanche, mais un peu hâlé car je passe mon temps dehors. Mes mains sont celles d’une manuelle, un peu caleuses et dures, mais toutes menues. Pareil pour les pieds, je chausse un petit 35 en pointure, ce qui interpelle souvent mes grands frères « mais comment tu tiens debout là-dessus ? ». Bah en fait je suis une maladroite chronique, donc je ne tiens pas vraiment debout…



Comme vous l’aurez compris, je suis plutôt garçon manqué, hormis ma chevelure. Les trucs de filles, maquillage, robe, et tout le toutim, je ne suis pas à l’aise avec ça.


Sûrement parce que j’ai grandi avec deux grands frères. Enfin bref, un jean, un t-shirt ou un gros pull bien large, des groles, c’est ma tenue idéale. C’est surtout bien plus pratique pour travailler et éviter les remarques des garçons toujours à l’affût d’une nana.Visage de poupée et cœur tendre !

Caractère

Père :

« Ma fille c’est un petit bout de femme qui sait ce qu’elle veut. Elle a un caractère de garçon manqué dans le corps d’une jeune fille délicate. Je l’appelle ma « petite surprise » parce que sa mère et moi ne l’avions pas prévue.10 ans après notre deuxième garçon. J’avais 40 ans. Ce n’étais pas une grossesse sans risque pour sa maman, mais jamais on n’a hésité à la garder. Ce que j’aime chez ma petite c’est que c’est une rude bosseuse, doublée d’une gentillesse inégalable. Elle veut toujours aider et se rendre utile. C’est une vraie débrouillarde, mais un peu trop fonceuse. Elle ne fait pas toujours attention à ce qui l’entoure et tombe partout. Elle s’en est fait des gnons et des bleus toute son enfance. Ma fille, c’est dans la nature qu’elle s’épanouit. Même en sachant le devenir de mes moutons, elle leur donnait un surnom et leur parler. Son principe : leur donner une belle vie, le peu qu’ils ont à vivre ! Elle est comme ça ma choupette. Harmoniser l’homme et la nature, c’est son leitmotiv depuis toute petite. Et en grandissant elle est devenue une magnifique jeune femme, bien qu’elle persiste à s’habiller comme un garçon manqué. En même temps à toujours suivre ses frères partout dans la campagne, je ne pouvais pas m’attendre à la voir devenir une de ces demoiselles très attentives à leur allure. En tant que papas, j’ai cœur à croire qu’elle n’est pas encore mûre pour se trouver un petit copain. Mais je lui souhaite de s’ouvrir un peu plus aux autres et s’épanouir en tant que la belle jeune femme qu’elle est. »





Carl, le frère ainé :

« Ma sœur ? Un boulet de canon ! Elle a une énergie débordante. A 6 ans, elle crapahutait derrière mon frère et moi, âgés de 16 et 18 ans, quand on se rendait en haut du Mont Saint Michel avec nos copines de l’époque. Elle ne se plaint jamais dans l’effort. Je suis sûre qu’elle est plus musclée que Julien aujourd’hui qui, devenu universitaire, s’encroûte un peu. Lili c’est un petit bout de femme maintenant. Mais c’est compliqué de lui faire comprendre que son corps de femme n’est pas une tare. Mélinda, ma femme, a essayé de lui parler, de l’emmener acheter une ou deux robes. Mais je crois que c’est peine perdu Méli dit que ma sœur est complexée par sa poitrine et qu’il lui faut du temps pour se sentir en confiance. J’ai du mal à comprendre. Elle est très belle ma sœur ! Très bien comme elle est. Et je n’ai pas envie qu’elle nous ramène un de ces gars qui sautent sur tout ce qui a de la poitrine. Qu’elle prenne son temps pour ces choses-là. Moi ce que j’aime chez elle, c’est son endurance. C’est une bosseuse, une acharnée même ! Je peux lui demander n’importe quel travail à la ferme, elle ne rechigne jamais. Et elle persévère toujours tant qu’elle n’a pas réussi. Par contre si elle est convaincue que ça porte atteinte au bien-être des animaux ou à la nature, ce n’est même pas la peine d’insister. Ou alors il va falloir se montrer convaincant pour lui prouver que l’idée est bonne pour l’environnement. C’est ça qui est impressionnant chez elle. C’est une fidèle dans l’âme. Elle croit en l’harmonie de l’homme et la nature. Et n’en démord pas. Comme elle sera toujours fidèle en amitié et en amour. Derrière sa face de garçon manqué fonceuse, il y a une rêveuse et une douceur infinie. C’est un petit cœur ma sœur. Et gare à celui qui lui fera du mal ! Par contre elle a un côté impatient et tête de mule bien ancré ! Pas facile à apprivoiser ma petite Lili ! »




Mère :

« Ma fille c’est mon petit bijou. Je n’espérais plus avoir une fille et le miracle inattendu est survenu. Elle est née le jour du printemps et ça lui correspond tellement. C’est une fleur parmi les fleurs. Elle n’est heureuse qu’au milieu de la nature et des animaux. J’ai eudu mal à la laisser partir en Irlande, mais c’est un papillon ma Lili. Elle a besoin de voler de ses propres ailes et découvrir le monde. Et puis je l’ai vu s’épanouir dans ces premiers mois d’étude. Elle travaille trop tout de même. Il faudrait qu’elle s’amuse un peu plus. Mais je sais qu’avec son côté bucheuse, elle réussira dans la vie. J’aimerai juste qu’elle prenne un peu plus confiance en elle d’un point de vue social. Elle a du mal à se lier aux gens. Il lui faut du temps pour se sentir en confiance avec un humain, alors que c’est inné avec les animaux. Beaucoup la trouve mélancolique ou inattentive, mais en réalité c’est une rêveuse romantique. Elle est utopiste, surtout dans son espoir de préserver les espèces en voie de disparition. Mais n’est-ce pas les utopistes qui font bouger les choses ? Et je suis au moins rassurée qu’elle s’est faite une bonne amie auprès de Kate. »




Julien, frère cadet :

« Ranger tout ce qui se casse à l’abri ! C’est une maladroite chronique ! Mais c’est ce qui fait son charme aussi. Lise sait se tenir en société, mais elle peut être tellement intimidée parfois qu’elle est capable de tout. Comme mettre le feu à ses tresses en aidant au barbecue — véridique ! Scolairement, c’est un petit génie. Elle est curieuse de tout. Elle avale les informations sur les sciences, les animaux, la nature, l’écologie, comme du petit lait. Et je n’ai pas été surpris quand elle a voulu perfectionner son anglais à quinze ans et passer ce diplôme pour d’éventuelle études internationales, mais aussi pouvoir communiquer sur ce fameux forum où elle passait beaucoup de temps à parler animaux. Elle est comme ça. Avide de savoir autant que généreuse à s’adapter aux autres pour les mettre à l’aise. C’est son côté fonceuse et impulsif qui l’a rend ainsi. C’est juste malheureux qu’elle n’ait pas assez confiance en elle humainement pour être plus à l’aise en société. Elle s’isole trop parfois. Etre débrouillarde et indépendante, c’est une bonne chose. Mais se faire des amis et sortir, c’est aussi de son âge. Il faudrait qu’elle apprenne à plus profiter de son âge.»





C’est bien gentil tout ça. Mais trop idyllique à mon avis.

Je suis certes obstinée pour sauver les animaux, déterminée à réussir mon diplôme, mais ce n’est pas pour ça que je suis à l’aise en société. Mon plus gros souci, c’est que je peux être très timide dans certaines circonstances, du genre en soirée ou si un garçon vient me draguer. Mais sinon dans un groupe, je suis du genre à donner mon avis sans prendre de gants. Je ne cherche pas à ce qu’on m’aime ou pas (oui bon d’accord l’image des autres compte un peu quand même). En général, on m’apprécie ou on me déteste. Je ne sais pas mentir, donc n’attendez pas de moi que je vous dise que vous êtes beau dans une tenue, si je la trouve affreuse, mon visage parlera pour moi.
Ce caractère un peu trop franc, et timide à la fois, m’a valu de faire face à de sacrées teignes au collège et lycée, à la limite du harcèlement. Sauf que timide oui, mais pas effacée : je ne me laisse pas faire. Je ne suis pas d’une nature bagarreuse, mais je me défends bec et ongles. Et puis deux grands frères de dix ans plus âgés, ça vous apprend à vous défendre, et ça effraie les plus coriaces.



Côté cœur, je n’aime pas trop m’exposer. C’est ce que je gère le moins bien : les émotions affectives, m’attacher et accepter de m’attacher. J’ai tendance à ne pas faire dans la demi-mesure. Quand j’aime, c’est à fond sans limite. C’est ce que j’aime chez les animaux parce qu’ils sont ainsi faits. Je suis une passionnée. C’est pour ça que je suis une fervente écologiste, défenderesse de la nature et de notre belle terre.
J’ai eu quelques flirts au lycée, mais de ce fait j’avais tendance à essayer de ne pas trop m’emballer. Et j’avoue que c’est compliqué pour moi de montrer mon affection, surtout en public. Je ne suis pas à l’aise. Et même si je peux être très tactiles avec ceux que j’aime, je ne me suis jamais sentie prête et assez amoureuse pour aller plus loin avec un garçon.



Des amis ? J’ai eu deux amies qui me suivent depuis la primaire. Mais l’une est partie après le collège dans un lycée spécialisé en sport professionnel, l’autre s’est éloignée de moi au lycée parce que je ne voulais pas entrer dans le trip « shopping, tenues affriolantes, sortir, draguer ». On s’est éloignées naturellement. D’autant que nous n’avons pas suivi les mêmes cursus dès la seconde. Moi je me suis réfugiée dans la ferme et les études. Je m’entendais bien avec mes camarades de classe, mais sans vraiment pouvoir dire que ce sont des amis. Je n’ai d’ailleurs pas plus de contact avec eux aujourd’hui. Et à l’université le schema s’est répété. Sauf avec Kate, ma sœur de coeur.



Solitaire et indépendante ? Oui, c’est vrai que j’aime me débrouiller par moi-même. Et je suis du genre à préférer la solitude ou les grands espaces de nature ou la compagnie des animaux, à la foule. J’aime observer la nature et les animaux. Il n’y a pas de faux semblants avec eux. J’adore étudier leur comportement et chercher à comprendre le pourquoi de leur réaction. C’est ce qui m’a conduit à ces études en éthologie animale. J’aspire à être zoologiste spécialisée dans les espèces à préserver, plus particulièrement le panda, le koala, l’ours, le loup. On verra bien où la vie me mène. Et comme je suis aussi une acharnée à l’école, j’ai obtenu mon bac S avec une mention très bien, ma première année universitaire avec une très bonne moyenne malgré les derniers mois difficiles. L’Irlande est un magnifique pays qu’il me plait de découvrir. Et ce n’est pas si loin de chez moi. Quoiqu’il en soit je compte bien réussir mon master en éthologie animale pour devenir zoologiste.

  • Je propose d'intégrer le groupe : Renard
  • Et sinon, derrière l'écran
    • Pseudo : Kaya ou Kaya300
    • Ta gourmandise préférée : Fraise tagada
    • Ton fuseau horaire : Paris

    • Comment as-tu connu le forum ? je l’ai créé

    • Un commentaire sur le forum :

    • Code : autovalidation (c’est fun quand même ça).

    • Compte Multiple ? Oui. DC de Aydan Conway.


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