Aydan ou la vie des faucons

• Pseudo : Ayd
• Âge : 25 ans
• Né(e) le : 01/06/1994
• Sexe : M
• Nationalité : irlandais
• Etat civil : célibataire
• Orientation sexuelle : hétéro
• Métier ou Cursus universitaire : fauconnier, directeur des circuits de randonnées et Guide de randonnée
• Fonction supplémentaire ou Clubs pour les étudiants : Intervenant à l’université en Préservation des espèces

Pédagogue   Sociable   Jovial   Courageux   Equitable   Brave
Distant   Borné   Revêche   Secret   Franc   Fier

Né et élevé à Stonebird, mon père était le Baron de la prairie d’Irlande. Nom qui raisonne dans Stonebird et ses environs comme un mécène reconnu pour la préservation de la nature et faune locale. Mon frère ainé, Nicholas Hamilton, a hérité du titre et de la direction de la Fauconnerie il y a quinze ans au décès de nos parents. Papa s’est tué en allant pêcher en pleine mer alors qu’une tempête s’annonçait. Son corps a été rejeté par les eaux quelques jours plus tard. Maman en a fait un infarctus mortel le jour même.

J’avais dix ans à cette époque. Nicholas a vingt et un ans de plus que moi. Il est devenu une sorte de père de substitution. On pourrait croire que cela nous a fortement lié. Ça a été le cas toute mon enfance. C’est lui qui m’a appris à aimer les faucons, les préserver et leur rendre leur liberté une fois soignés. Mais au décès de papa, il a, à mon sens, un peu trop pris au sérieux son rôle de Conservateur.

Vers seize ans, j’ai commencé à vouloir donner mon avis et le faire valoir sur la gestion de la fauconnerie. Les conflits ont commencé. Moi, je veux étendre les actions de la fauconnerie à une éducation des habitants et des gens en général. Lui, veut se consacrer aux soins apportés aux faucons en difficulté et à leurs réintroductions dans des zones où les espèces disparaissent. Son action reste vraiment louable à mes yeux, mais je suis convaincu que l’un ne va pas sans l’autre.

A mes dix-huit ans, j’ai hérité de plein droit de la moitié de la fauconnerie et de sa direction. La relation avec Nicholas est devenue encore plus conflictuelle les années suivantes. Jusqu’à ce qu’on prenne conscience que nos désaccords commençaient à porter préjudice à la bonne marche de la fauconnerie et son objectif de préservation et réintroduction des faucons dans le milieu naturel.

J’avais alors vingt et un ans et lui venait de perdre sa femme, des suites d’un accident de voiture. Ce fût un tragique évènement qui nous a bouleversé tous les deux. Mary-Ann était une seconde maman pour moi. Je crois que ma présence compensait un peu leur impossibilité à concevoir un enfant. Je n’ai d’ailleurs pas compris que mon frère et sa femme ne cherchent pas à adopter. Mais c’est une autre histoire. Mary-Ann a toujours su calmer les choses entre mon frère et moi. A croire que son décès, nous a servi d’électrochoc. A compter de cet évènement Nicholas et moi avons mis de l’eau dans notre moulin. C’est aussi à cette époque que j’ai recueilli un jeune faucon femelle, Ona, qui ne me quitte plus aujourd’hui.

J’ai concédé la place, pleine et entière, de conservateur à mon frère, en gardant mon droit de décision à cinquante pour cent. Il m’a autorisé à ouvrir la fauconnerie au public. Finalement lui gère les ressources, l’accueil, les soins aux faucons et la réintroduction des faucons blessés, ainsi que son rôle de conservateur au niveau international. Moi, j’organise des randonnées ludiques, voire des actions de remise en état, aux alentours de la Fauconnerie et Stonebird pour expliquer l’intérêt d’un équilibre écologique pour la pérennité de la vie. Je gère aussi le parc et les soins.

Cette idée de parc est née de mes heures passées à observer la nature. Au fil de mes balades, j’ai croisé quelques renards ou blaireaux blessés que j’ai ramené aux soigneurs de la Fauconnerie. Peu à peu a germé l’idée d’utiliser une partie du terrain non viabilisé qui nous appartient pour en faire une sorte de réserve de convalescence à la faune locale. Et mon frère m’a suivi sur ce sujet, embauchant les soigneurs et autres personnels nécessaires et adaptés à ces situations.

Mais je suis un actif chronique. Avec un besoin de transmettre ma vision du monde. Alors, il y a un an, j’ai proposé mes services à la directrice du Blue Gentian College. Mon frère a développé un partenariat avec ce collège. Et bien qu’il s’en cache, je suis persuadé qu’il a une liaison avec cette femme. Grand bien lui fasse, je l’aime bien cette dame, elle a du caractère et ne s’en laissera pas compter par mon têtu de frangin. Quoiqu’il en soit, j’ai obtenu de délivrer quelques heures d’enseignements dans le programme universitaire pour parler préservation des espèces à travers le monde à la population étudiante. Mon frère m’a alors demandé de prendre en charge le club environnemental qu’il a développé dans ce sens. Je fais aussi quelques interventions dans les écoles de la ville. Eduquer les jeunes c’est l’avenir de la préservation de la nature.

Mon frère loge toujours dans la demeure de nos parents, sur le domaine de la fauconnerie. Moi j’ai choisi de réhabiliter une maison typique irlandaise sur un petit lopin de terre à proximité, mais qui m’appartient à 100%. Cela fait deux ans que je travaille dedans, elle prend forme. Dernièrement j’y est installé une grande volière pour qu’Ona puisse venir habiter avec moi. Je l’y mets pour dormir, mais aussi quand j’ai des invités.  

On ne va pas dire que je suis une personne hypersociable. Je pense être dans la moyenne des socialisés. J’aime les gens, mais je préfère les animaux. J’aime surtout qu’on me questionne sur la meilleure manière de préserver les faucons dans notre belle prairie irlandaise.

Je m’entends très bien avec l’ensemble du personnel de la fauconnerie. Je suis du genre à mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Nettoyeur des logis ou vétérinaire en chef, pour moi c’est un homme qui a besoin d’attention et d’écoute. Et si je suis exigeant, c’est aussi dans un esprit d’équité, ainsi que dans l’objectif du bien-être animalier.

Mais ce que je préfère avant tout c’est marcher des heures durant dans la nature accompagnée de Ona, ma femelle faucon pèlerin. Je l’ai trouvé toute jeune blessée. Son aile n’a jamais pu se rétablir complètement et elle ne peut pas planer des heures durant comme ses congénères. L’équipe et moi avons hésité longuement à la réintroduire dans son territoire. C’est Ona qui a décidé qu’elle resterait à mes côtés. Elle m’accompagne souvent dans mes randonnées guidées.

Coté cœur, je n’ai pas encore trouvé chaussure à mon pied. J’ai été amoureux quelques fois, mais ma vie est particulière. Je n’ai pas d’horaires. Mes relations n’ont pas tenu la route. Je ne m’en porte pas mal. Pour le moment, je ne cherche pas à me fixer sur le plan amoureux. Ce qui m’importe c’est la préservation des rapaces et de notre nature locale.
Respirer le bon air irlandais et admirer le vol des rapaces !

Mes cheveux sont couleur blond cendré, et n’ont pas vraiment de tenue. Je les garde souvent long jusqu’aux épaules, mais il m’arrive de les couper court à la nuque. Vous ne me verrez jamais coupé à la militaire. En plus avec l’épaisseur que j’ai, ça demanderait trop d’entretien, ils poussent à une vitesse supérieure à la moyenne. Mes yeux sont de couleurs noisette. Ma peau blanche est un peu hâlée à force de marcher des jours durant dans la nature. Même si le temps n’est pas toujours clément chez nous, ma peau garde tout au long de l’année un léger hâle du soleil d’été. Je mesure 1,85 m. Et mon métier demandant une forme physique, je pratique toute sorte de sport pour entretenir mes abdos et ma carrure. Mon poids avoisine les 81 kg.

Mes tenues se résument souvent à un pantalon de toile avec des chaussures de marche, parfaits pour les randonnées. Je porte souvent des chemises fluides, type lin, quand je bosse à la fauconnerie et l’université, mais en randonnée j’arbore plutôt des t-shirt ou polos adaptés à la transpiration intense et aux températures extérieures. Pour sortir, je les troque souvent pour une chemise blanche, additionnée d’un boléro noir ou de mon perfecto. J’ai souvent une allure sûre de moi. Regard franc mais doux, posture droite mais avenante, sourire aux lèvres.J’ai toujours sur moi mon gant de fauconnier, que je glisse à ma ceinture.

Je peux parfois paraître un peu inaccessible. J’ai parfois l’art de rêvasser, surtout quand j’observe la nature. Pourtant je suis un être sociable et abordable.  Posez moi des questions sur les animaux et je vais vite vous saouler de paroles.

Avec les jeunes curieux, je peux me montrer vraiment pédagogue et les occuper pendant des heures en les emmenant au milieu de la nature. Avec les adultes, cela dépend de leur attitude. S’ils sont patients, curieux, avec une réelle bonne volonté, je serais autant enthousiaste qu’avec les enfants. S’ils sont de mauvaise foi, contrariants, non-chalands, mais surtout irrespectueux, je peux vite les envoyer bouler. Pour moi, chacun est maître de sa voie et ses choix. Tu ne veux pas faire d’efforts communs, tu te démerdes. Mais ne vient pas détruire la faune ou flore locale, car je n’hésiterai pas à venir te dire ma façon de penser.

J’aime les gens ponctuels. Mais j’avoue que je ne le suis pas toujours. Cela dépend des priorités du moment. Je suis un bon mangeur, qui apprécie aussi de cuisiner. C’est un héritage de ma mère et de Mary-Ann.

Je n’ai vraiment pas peur de bosser dur. Mais le truc que je déteste, ce sont les maths, les comptes, et tout ce qui va avec. Je n’ai aucun besoin d’argent, au vu de l’héritage de papa et des placements que mon frère et moi en faisons. Je laisse donc ce point à mon frère et notre expert-comptable dont c’est le dada. Evidemment je ne me met pas non plus des œillères. Je ne suis pas ultra dépensier, et je fais attention à ce que je fais. Mais je demande à mon frère, de me verser une sorte de salaire fixe avec nos dividendes, afin de ne pas faire n’importe quoi. Quand j’ai besoin d’une grosse somme, comme pour acheter ma maison ou faire mes travaux, je fais appel à lui. Il m’aide à garder un recul sur mes investissements. Le parc animalier de convalescence a été mon premier investissement, et aussi des pourparlers de longue haleine avec mon frangin. Mais au final, nous sommes tous les deux satisfaits de ce qu’il est devenu aujourd’hui. Un peu caractériel parfois, je suis surtout abordable, doux, curieux et insatiable pour évoquer la préservation de la nature.

• Pseudo : Kaya
• Ta gourmandise préférée : chut ! je ne voudrais pas qu’on puisse me soudoyer
• Ton fuseau horaire : Paris ou la lune


• Comment as-tu connu le forum ? je l’ai créé


• Un commentaire sur le forum : Je n’ai envie que d’une chose : qu’il vive pour s’améliorer. Tout est perfectible. Je ne suis qu’amatrice d’écriture, d’imagination, et non codeuse.


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