[terminé] si l'on n'a pas de soleil, il faut en faire un || kate o'sullivan

• Pseudo : Kate
• Âge : 19 ans
• Né(e) le : 17/05/2000
• Sexe : F
• Nationalité : Irlandaise
• Etat civil : célibataire
• Orientation sexuelle : pansexuelle
• Métier ou Cursus universitaire : Arts appliqués
• Fonction supplémentaire ou Clubs pour les étudiants : Projets Eco Université, cuisine et tir à l'arc

Honnête  Altruiste  Agréable  Déterminée  Empathique  Optimiste
Un poil égoïste et égocentrique  Brusque  Impatiente  Têtue  Fière  Indocile

Kate est née à Cork, de parents bien fortunés. Dès toute petite, elle a adopté l’anglais comme sa langue maternelle, délaissant un peu le gaélique, qu’elle ne connaît à présent qu’en chanson et en mots dispersés ça et là. Elle-même aurait préféré savoir parler couramment, mais entre l’enseignement en anglais et les conversations avec ses camarades dans la langue britannique, elle n’a pas eu de place pour l’irlandais.

Enfance
Petit bout de chou plein de vie, Kate a su se faire une place de choix chez ses petits camarades, menant un groupe de gamins survoltés prêts à partir à l’aventure dans les recoins de la cour de récré. Petite pile électrisée, elle a une joie de vivre contagieuse qui attendrit sans peine ses instituteurs, la mettant dans de bonnes grâces malgré ses bêtises et ses questions si franches et déroutantes. (« Madame, vous avez pas de mari parce que vous avez du gras ? ») C’est durant cette période que la graine de son talent germe. Elle commence par le dessin, traçant spirales, dents de scie et formes abstraites, ces œuvres d’art précoces se muant ensuite en bonhommes sans tronc, censés représenter ses parents et elle-même. Et enfin, le bonhomme avec sa tête, son corps et ses membres bien en place. Une artiste est née.

Adolescence
Je ne cesserai de le répéter, mais l’adolescence est la période sombre de la vie. On voit ses camarades sous un autre angle, on grandit et on se sent pousser des ailes. On marche sur les autres pour sa propre satisfaction, ou au contraire, pour sa survie. Kate est entrée dans ce monde comme une fleur à peine éclose. Elle y a vu la violence des propos, la malice de ses camarades, l’aveuglement des adultes. Elle a essuyé maintes remarques sur son milieu social. « T’es riche, qu’est-ce que tu fais ici ? » « Donne-moi de l’argent, t’en as beaucoup trop. » Ça ne lui a pas fait regretter d’être née dans une famille plus qu’aisée car elle a toujours été gâtée et choyée, mais elle a appris à ne pas tout considérer comme acquis. Même si ses parents peuvent lui fournir tout ce dont elle a besoin, elle ne veut plus dépendre seulement de leur richesse. Leur richesse, pas la sienne.
L’adolescence est un tournant pour beaucoup de personnes. Kate a délaissé beaucoup de choses derrière elle durant cette période. Sa naïveté originelle, transformée en optimisme et positivité à toute épreuve. Son amour de tous, restreint à son cercle d’amis et de connaissances. Mais Kate a également gagné beaucoup de choses. Maturité, réflexion, regard plus critique et objectif sur le monde – sans verser dans le cynisme. Son art s’est également développé à ce moment-là. De simple et féérique, elle a expérimenté avec d’autres techniques, elle a abordé différents sujets, et la voilà qu’elle dessine et peint comme si elle n’a jamais fait que ça.

Lycée
Le reste de la scolarité de Kate a été ponctué de remarques acerbes, d’amis magiques et d’expériences inoubliables. Elle n’a manqué de rien et a distribué assez d’amour pour cent. Son talent artistique semble s’être encore plus développé, tout comme son investissement pour la société et les problèmes environnementaux. Auparavant, elle regardait juste les nouvelles qui passaient à la télévision en sentant son cœur se serrer devant les catastrophes qui devenaient de plus en plus fréquentes. Maintenant, elle milite, durant son temps libre. Elle sort et parcourt les rues avec des milliers d’autres. Sauvegarde de la planète. Protection de la faune et de la flore. Interdiction du plastique. Encore et encore. Ce n’est pas une bataille perdue.

Fin du lycée
Kate a besoin de changer d’air, de casser la routine, de s’échapper du familier pour plonger dans l’inconnu. Elle y a beaucoup réfléchi, et malgré toutes ses peurs, sa volonté et son besoin de renouveau l’emportent. Elle part pour Stonebird, pour intégrer l’université réputée qui y trône. Blue Gentian College. Elle y sera libre. Elle y sera heureuse.

Première année d’université
Kate sait qu’elle a fait le bon choix. Elle se sent bien dans cette ville, dans cette université. Ses parents lui manquent parfois, mais elle prend de leurs nouvelles souvent et elle revient, pendant les vacances ou certains week-ends, dans sa ville natale. Elle se sent comme chez elle à Stonebird, et les habitants ont fini par la connaître – surtout les habitués des pubs. Elle y a rencontré Lise. Lise, c’est son soleil, c’est sa première amie. Et c’est celle avec qui elle a fait face à cet accident de bus. Tout ce qu’elles voulaient, c’est faire un tour dans la campagne aux alentours de la ville. Mais le petit bus contenant quelques passagers a eu un accrochage avec une voiture qui conduisait beaucoup trop vite sur ces routes étroites.
Les deux conducteurs sont blessés et inconscients. Les deux enfants assis près des filles sont trop petits pour saisir la globalité de la situation et pleurent, après s’être cognés aux sièges. L’homme à l’avant a reçu des éclats de verre et lui, s’est cogné très fort la tête. Il ne bouge plus. Et puis, il y a cette femme enceinte. Elle est entourée d’éclats de verre et hurle. Et par un miracle de la nature, un coup du sort, un destin décidé sur un lancer de dés, Kate et Lise ne sont que partiellement blessées, alors elles prennent en charge la femme enceinte qui perd ses eaux. Sans aucune formation maïeutique préalable, seule la connaissance de Lise sur les accouchements d’animaux sert de socle à cette naissance improvisée, alors c’est elle qui prend la tête de cette équipe de choc. Kate rassure les gamins et tente de contacter les secours, mais le réseau passe mal en dessous de cette falaise. Elle sent la panique la gagner, l’anxiété des enfants la gagne et le sang sur le sol la fait frémir, tout comme les corps sur le sol, heureusement encore vivants. Mais elle regarde Lise, si forte, si courageuse. Elle lui explique qu’elle doit aller appeler les secours et s’en va. Elle s’éloigne, ne pensant qu’à la maman et son futur nouveau-né. Elle pense à ceux blessés et inconscients, et aux enfants désemparés. Alors, à travers les ronces, les buissons, trébuchant sur les cailloux et respirant la poussière soulevée par ses pas rapides, elle se fraye un chemin dans l’inconnu. Elle finit par avoir les secours au téléphone. C’est drôle comme elle a la tête froide, répondant à leurs questions, restant au téléphone avec eux jusqu’à ce que l’équipe de secours arrive. Alors toute la pression qui ne faisait que survoler ses épaules finit par s’abattre, la peur et le choc la laissent le souffle court, et elle sanglote alors qu’elle prend Lise dans ses bras. C’est fini.
Après ça, stress post-traumatique. Elle ne peut plus monter dans un bus. La voiture passe encore, après quelques essais infructueux accompagnés de larmes et de tremblements. Mais elle commence enfin à surmonter tout ça, avec le soutien de ses proches. Ses parents ont même pris deux semaines de repos pour rester près de leur fille. Alors elle remonte la pente. N’allez pas dire qu’il ne s’agissait qu’un accident, qu’il y a pire, et qu’il n’y a pas de quoi dramatiser. Un accident reste un accident. L’onde de choc lorsque le bus a foncé dans la falaise. Les cris, puis le silence, puis de nouveau les cris. La fumée s’échappant du capot, les vitres brisées, les gens inconscients, le sang ici et là, les pleurs des enfants et les exclamations hystériques de la mère. Rien ne sera plus pareil pour Kate. Mais elle sort de cette période sombre, de ces nuits sans sommeil et de ces jours maussades. Elle rit, sourit, court, dessine, peint, et vit de nouveau.

Toujours et encore, trouver un moyen d'avancer

Parents
Ils la supportent dans la plupart de ses choix et lui donnent les moyens nécessaires pour parvenir à ses fins. Etant fille unique, ils l’ont beaucoup chouchoutée et cela se ressent parfois dans l’attitude de Kate : égocentrique et égoïste par moment.

Amis
Kate a eu plusieurs types d’amis. Des vrais. Et ceux qui souhaitent juste profiter de la richesse de ses parents. Les deux types ont eu beaucoup d’impact sur sa vie, et sur comment elle décide de la gérer. Elle est très dévouée pour les premiers, et hait les deuxièmes. Elle a donc appris à se méfier des gens qui l’approchent avec des mots doucereux, mais au fil du temps, elle a surtout décidé de ne pas évoquer la fortune de sa famille, et de relativiser les dires et autres rumeurs avec ses camarades.  
Lise a une place spéciale dans le cœur de l’Irlandaise. Sa première amie à l’université. Sa meilleure amie durant toute l’année. Et l’accident n’a pu que les rapprocher et les lier d’une indicible façon.
Cependant, en ayant passé autant de temps avec Lise, Kate ne s’est pas plus liée aux autres. Bien sûr, elle s’est fait des amis dans sa classe, mais rien de plus développé que parler en cours – oups –, aller manger ensemble le midi ou traîner ensemble après les cours.Kate vit dans un petit monde qu’elle est déterminée à élargir

Peut-on faire plus banal que Kate ? Sans doute pas.

De taille moyenne (aux alentours d’un mètre soixante-cinq) et bien proportionnée, elle est fine sans pour autant avoir le ventre plat et des jambes de mannequin, ce qu’elle admet sans problème. On peut qualifier Kate de menue ou frêle quand on la voit, mais elle pèse quand même cinquante-six kilogrammes. Ne faisant pas d’activité physique, elle n’a pas réellement développé ses muscles.  Ses cheveux bruns aux reflets roux, lisses et s’arrêtant sur sa nuque, sont souvent attachés en half-bun, voire en un chignon jamais parfait, des mèches rebelles faisant toujours tout pour s’en échapper. La plupart du temps, Kate n’y fait pas attention, jusqu’au moment où le chignon ressemble plutôt à une queue de cheval et qu’elle est obligée de l’arranger. Cliché d’artiste, elle laisse parfois un pinceau ou un crayon derrière ses oreilles, et l’oublie là jusqu’à ce qu’il tombe. Elle est capable de chercher pendant un bon quart d’heure son outil manquant, ayant oublié qu’elle l’avait juste glissé là. Un peu comme les gens qui cherchent leurs lunettes alors qu’elles sont… juste sur leur tête.

Le visage de Kate est doux et rond. Il inspire la tendresse et le calme d’une douce matinée de printemps. Ses traits expriment à la perfection les émotions de la jeune femme : très expressive, elle ne parvient pas à cacher ce qu’elle ressent. Ses yeux ont le vert d’une forêt qui laisse passer les rayons du Soleil. Autrement dit, le vert de ses yeux est constellé de paillettes dorées, magnifiques quand reflétés par la lumière. En été, ses pommettes se couvrent de tâches de rousseurs, mais la plupart du temps, celles-ci sont invisibles, remplacées par des tâches de peinture ou des traits de stylo. Quant à son nez, il est tout à fait banal. Ses lèvres, elles, sont souvent sèches, et s’étirent en un sourire rêveur ou se pincent dans un rictus agacé, selon l’humeur de leur propriétaire.

Kate ne se soucie pas vraiment de ce qu’elle porte. Elle s’assure, néanmoins, que ça lui va et qu’elle ne ressemble pas non plus à un sac. Mais, cette règle des trois couleurs ? Elle n’existe pas pour la jeune femme. Elle a une prédilection pour le vert, ce qui est surtout visible au niveau de ses gilets, vestes et manteaux, mais à part cela, elle a tendance à acheter des couleurs neutres, sans non plus refuser des teintes plus voyantes.  Apparence d’artiste qui a passé bien trop de temps dans son atelier

Kate est de nature simple et positive. Elle est très souvent sympathique, souriante. Elle est très également à l'écoute des autres, mais tout a une limite. Elle aime ses amis. Elle veut les aider. Elle écoute leurs problèmes. Mais si leurs problèmes sont dus à leurs propres conneries, elle va les engueuler. Kate a du tact, mais seulement à un certain degré de tolérance de la stupidité. On pourrait dire que c'est un instinct protecteur : elle ne veut pas que ses amis s'égarent sur un mauvais chemin, ou qu'ils se fassent du mal, alors elle les recadre. Mais elle peut être assez brusque dans son comportement ou ses propos. Ainsi, elle sait quand se taire, mais il ne faut pas s’arrêter à là. Si la jeune femme a quelque chose à dire, vous allez l’entendre. Elle est franche, et si ses mots peuvent parfois blesser, elle ne s’excusera que si la situation le demande. On ne dirait pas comme ça, mais elle a un caractère bien trempé et une détermination à toute épreuve, avec un poil de prétention et d’égocentrisme. Gare à celui ou celle qui se met sur son chemin : elle fera tout pour le dégager et avancer dans la voie qu’elle a choisi. Kate est extrêmement têtue et si quelqu’un lui dit qu’elle n’arrivera jamais à faire quelque chose, elle emploiera tous les moyens nécessaires, légaux ou non, pour accomplir cette chose. Quitte à se surmener ou à rejeter ceux à qui elle a habituellement confiance. Selon les circonstances, cette part d’elle peut aller jusqu’à l’extrême, et le côté rebelle et l’absence de respect pour les règles s’accentuent, et elle n’hésitera pas à aller au-delà des limites posées par l’université ou toute autre institution pour accomplir ce qu’elle a décidé d’accomplir.

Kate est également plutôt rêveuse et parfois tête en l’air. Quand elle est concentrée, elle oublie le monde autour d’elle et en oublie parfois sa propre existence. Elle a de grandes capacités de concentration, lui permettant d’enchaîner des heures de travail sans prendre de pause. Très créative, la jeune femme peut se plonger dans une peinture ou un dessin et n’en ressortir que quelques heures plus tard, le ventre qui gronde et les yeux rouges, mais un sentiment de bien-être profond plus fort que tout. Parfois, elle sort en ville ou bien fait le tour de l’université, armée de son appareil photo, pour revenir avec quelques clichés. Elle n’est pas encore très douée dans ce domaine mais elle s’y fraye un chemin, petit à petit. Sans être musicienne, elle apprécie également la musique en tout genre. Tant qu’il y a du sens et une âme, elle ne peut qu’apprécier à tenter de découvrir ce qui se cache derrière les paroles, les rythmes, les accords. Introvertie, la jeune femme a souvent besoin de se ressourcer au milieu de ses toiles et de ses feutres, et n’hésitera pas à décliner une invitation si elle ne le sent pas. Cependant, elle n’a rien contre les activités entre amis ou contre rencontrer de nouvelles personnes. Elle fait juste attention à ses limites et quitte souvent fêtes et repas un peu avant les autres, pour retrouver cette solitude bénéfique qui lui permet de reposer son esprit et son âme, se ressourçant dans sa chambre, dans son atelier, ou en pleine nature, regardant les étoiles ou observant la faune et la flore avec sérénité. Surtout depuis l’accident, elle a souvent besoin de sa solitude et s’enfuit souvent des rassemblements étudiants pour se trouver un coin tranquille.

Kate écoute mais n'aime pas se confier. Malgré son réel égoïsme à certains moments, elle n'aime pas déranger les autres avec ses problèmes. Elle a une certaine fierté, et elle aime garder une image joyeuse et souriante d'elle-même. Ou même en colère. Mais pas triste. Pas abattue. Pas désespérée. Alors s'il y a quelque chose qui la mine, ne comptez pas sur elle pour venir vous demander des conseils. Et de toute façon, dans n'importe quel domaine, elle aime faire les choses seule. Montrer qu'elle peut y arriver d'elle-même, malgré les remarques de certains de ses camarades. D’où l’habitude de Kate de ne pas montrer la richesse de ses parents, restant modeste par rapport à ça. Alors elle veut prouver qu'elle peut se salir les mains, elle aussi. Qu'elle travaille dur, elle aussi. Que l'argent ne fait pas tout. Elle veut leur montrer qu'elle vaut plus que ça.

On a déjà évoqué son caractère fort, ce qui nous amène à parler de ses sautes d’humeur. Kate n’apprécie pas vraiment qu’on la dérange, qu’on se moque de ce qu’elle fait, ou même qu’il y ait un trop grand changement dans sa vie. Elle le sait très bien, « la seule chose constante est le changement », mais ça ne l’empêchait pas d’être affectée par des modifications qu’elle sait immuables, ou des gens stupides qui ne savent pas ce que c’est de vivre en société. Alors elle s’énerve, tempête, accuse, insulte et s’isole. La jeune femme d’ordinaire facile à vivre explose et rien ne peut la calmer si elle ne le veut pas elle-même. Alors, dans ces moments, il vaut mieux la laisser tranquille et revenir plus tard, avec un cookie et un thé. A ce moment-là, elle s'excusera sans doute, mais seulement de son comportement. Pas de ses pensées.

En parlant de nourriture, Kate est une grande mangeuse. Et pourtant, elle ne prend pas vraiment de poids, malgré tout ce qu’elle avale. Peut-être qu’il faut qu’elle fasse attention, mais pour l’instant elle s’en fiche. Elle s’en inquiétera plus tard. Toujours prête à rire et à faire la fête, elle adore les repas bruyants et animés. Limonade rouge, potato farls, fish and chips accompagné d’une bière… Si quelqu’un lui demande son plat préféré, elle répondra sans hésitation que toute nourriture irlandaise est sa nourriture favorite.

Petite boule de rage à ses heures perdues

• Pseudo : Cassie
• Ta gourmandise préférée : Un opéra <3
• Ton fuseau horaire : Paris


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